Jean Navarre

Sa convalescence et l'après guerre

 
                                         

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Blessé au combat le 17 juin 1916 Jean Navarre est soigné à l'hôpital Chanzy de Sainte Menehould.

 
 

 

 
 

 

 
 

La plupart des photos ci-dessus proviennent de la collection de Hervé Contet, petit fils de Paul Olivier Létang, pharmacien à l'hôpital Chanzy où est soigné Jean Navarre.

 
 

Il reprend du service le 31 janvier 1917, après sa convalescence, et revient au front en mars.

Mais sa blessure et la mort de son frère jumeau Pierre le 15 novembre 1916 le  conduisent à des écarts qui  l’amènent au Conseil de Guerre. Peu après son retour à la N 67, à mi-avril, il est arrêté par les gendarmes à Vadelaincourt où est basée son escadrille pour avoir renversé des agents de police avec sa voiture (voir « Anecdotes »). 

Jugé « irresponsable » il est rapidement relâché. Les expertises médicales montrent que son système nerveux est atteint par sa blessure, le surmenage et le chagrin subi à la mort de son frère jumeau. A la suite de quoi il entre dans une maison de santé pour se soigner pendant des mois.

Le rapport des médecins précise « On peut affirmer qu’il n’aurait pas commis la faute dont il est actuellement inculpé s’il n’avait pas été dans cette phase nettement pathologique qui suivit sa blessure et sa commotion, et qui aggrava le choc moral causé par la mort de son frère ».

 
 

 

 
 

 

 

Photo de la collection d'Yves Schmitt.

 
 

En septembre 1918, complètement remis, les médecins l’autorisent à reprendre l’entraînement.

Il est prêt à partir au front lorsque l’armistice est signé.

Après la guerre il envisage la traversée de l’Atlantique mais son projet n’est pas retenu. Il propose également de passer sous l’Arc de Triomphe en avion le 14 juillet 1919.

Il est engagé comme chef pilote chez Morane-Saulnier et présente les avions aux futurs acheteurs.

 

 

 
 

 

 
 

Photos : Collection David Méchin.

 
 

Jean Navarre est mort à Villacoublay (Yvelines) le 10 juillet 1919 quelques jours avant de fêter ses vingt quatre ans.

Il se tue en se posant hélice calée selon son habitude. Il est un peu court et après être passé au dessus de lignes télégraphiques son avion décroche et vient percuter le mur d’une ferme en bordure de l’aérodrome.

Ses obsèques ont lieu le 12 juillet à la chapelle de l’hôpital Dominique Larrey à Versailles. 

Il est inhumé au cimetière de Tartas (Landes) où repose également son frère jumeau.